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Monsieur X revient sur quelques-unes des affaires obscures de la Guerre froide. Espionnage industriel, conflits géopolitiques, trahisons, jeux de pouvoir et d’influence… Découvrez les bas-fonds de cette période clé de l’histoire mondiale. 

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Agents doubles, voire triples, transfuges ou faux transfuges… Retour sur les vies intrigantes des espions les plus recherchés du XXe siècle. C’est un véritable jeu de poupées russes auquel se livre Monsieur X. Restez attentifs. 

Un journaliste qui dénonce les “sales” affaires de la CIA et finit par se suicider, un réalisateur laissé pour mort dans la rue, ou encore l’assassinat d’un magistrat…Monsieur X lève le voile sur une série de morts suspectes.

Lanceurs d’alerte... Monsieur X évoque les pionniers du genre : les Américains Martin et Michell qui ont trouvé refuge à Moscou en 1960. Tout comme Snowden, le plus connu. Retour sur ces personnalités et les scandales qu’ils ont provoqués.

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Le scénario du film “Octobre rouge” avec Sean Connery était en partie vrai. La véritable histoire dont se sont inspirés le cinéaste John Mc Tiernan et le romancier Tom Clancy est encore plus étonnante. Les motivations du vrai capitaine du sous-marin soviétique, Valery Sabline, n’étaient pas de « choisir la liberté », mais plutôt de ne pas laisser s’éteindre la flamme de la révolution d’Octobre dans une URSS sclérosée. Sabline et les matelots de son destroyer, le Storozhevoy, étaient prêts à aller jusqu’au bout pour atteindre leur objectif…Monsieur X revient sur cette histoire longtemps restée tabou à Moscou.


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L’affaire du Concorde. Ou devrions-nous dire du « Concordski » ? En 1977, les autorités politiques françaises de l’époque dévoilent l’existence du réseau Fabiew, du nom de son chef. Des taupes auraient permis aux soviétiques de construire un avion supersonique semblable au Concorde. Le KGB avait monté une gigantesque entreprise de recueils de renseignements techniques et scientifiques. Le réseau Fabiew faisait-il partie de cette organisation ? Comment la DST a-t-elle découvert ce réseau ? Et comment Serge Fabiew transmettait-il ces informations secrètes ?

6 novembre 1962, navire lance-missiles russe au port Casilda, à Cuba © DEFENSE IMAGERY.MIL/EPA/Newscom/MaxPPP

Frégate de classe Krivak soviétique, lors d’un exercice militaire (Baltic Operations ‘85) © Corbis , 1 octobre 1985

Russian TU-144 Aircraft at Almaty Airport © Miroslav Zajíc/CORBIS 1977

Dutch submarine Dolfijn makes for the Baltic Sea off Kiel-Schilksee, Germany © Carsten Rehder/CORBIS

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Une affaire a hanté des milliers de Suédois pendant plus de dix ans. Des périscopes avaient envahi les nombreux chapelets d’îles qui bordent les côtes suédoises. Beaucoup pensaient qu’ils appartenaient à des sous-marins russes. À partir des années 80, le ministère de la Défense a même exhorté les Suédois à surveiller les côtes et à dénoncer tout sous-marin suspect. La marine suédoise a mobilisé ses forces, en vain. La nationalité des intrus n’a jamais été connue. Monsieur X revient sur cette étonnante histoire qui a inspiré le roman de Henning Mankell : « L’homme inquiet ».  

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Charles Hernu, l’ancien ministre de la Défense de François Mitterrand, était-il un espion de l’Est ? C’est ce qu’ont affirmé deux journalistes de l’Express il y a quinze ans de cela, en se basant sur une enquête des services secrets roumains. L’affaire a fait scandale : Hernu était un agent communiste ! Mais ses fils ont porté plainte, un juge d’instruction a mené l’enquête et la famille a été déboutée. Monsieur  X revient sur cette affaire aux multiples manipulations. Une affaire où l’on croise d’étranges personnages… 

Charles Hernu à Verdun  © WITT / SIPA

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Les Chagossiens, les habitants d’un archipel situé au nord de l’île Maurice dans l’Océan Indien, ont été expulsés de leurs terres pour laisser place à une base militaire. Le gouvernement britannique les a installés dans des bidonvilles de Maurice. Ce sont les oubliés de la Guerre froide. Monsieur X revient sur cette injustice et nous en explique la raison. Ce peuple avait le malheur d’être sur une position stratégique en pleine Guerre froide. 

Un groupe de réfugiés venant de l'île de Chagos sur l'océan Indien © REUTERS/Michael Crabtree

La crise des missiles de Cuba : les douze jours d’octobre 1962 où nous sommes passés tout près de la guerre nucléaire. Monsieur X revient sur cette crise trop souvent et simplement résumée à un duel psychologique entre deux hommes, les deux “K”, Khrouchtchev et Kennedy. Un demi-siècle plus tard, de nombreux aspects de cette crise demeurent obscurs et notamment l’action des services secrets. Certains incidents, passés inaperçus, ont failli provoquer le pire : l’ultime déflagration…

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Général Philippe Rondot © YOAN VALAT/EFE/Newscom/MaxPPP

A l'occasion d'une visite, un sous-marin de la marine soviétique dans le port de Rostock en 1967 © Ulrich Haessler DPA/MAXPPP

James Angleton © Bettmann/CORBIS

Siège du KGB à Moscou ©  ZUMA PRESS/MAXPPP

Dusko Popov © Bettmann/CORBIS

C’est le secret dans le secret : un petit noyau de tueurs qui ne peuvent être activé que par le président de la République. Ces spécialistes d’Etat de l’assassinat programmé ne sont pas censés exister. Ils ne figurent dans aucun organigramme ni document administratif. François Hollande semble avoir été leur employeur le plus constant, mais il n’est bien sûr pas le premier... C’est l’application de la loi du Talion, au plus haut sommet de l’Etat… Coup de projecteur de Monsieur X.

Monsieur X nous raconte la vie d’un agent double, voire triple, Nikolaï Fiedorovich Artamonov. Ce brillant sujet de la marine soviétique passera à l’Ouest pour vivre son roman d’amour. A partir de là, le mystère s’installe. De qui Artamonov était-il l’agent ? Tout, jusquà sa mort, reste incertain. Son destin a préoccupé les plus éminents dirigeants internationaux, de Gerald Ford à Leonid Brejnev, en passant par Henry Kissinger. Ce marin soviétique était devenu l’un des espions les plus intrigants du XX° siècle…

Au milieu des années 70, La CIA réalise un certain nombre de « mauvais coups ». Actions illégales, assassinats ou tentatives d’assassinat de dirigeants étrangers, nombreuses atteintes aux droits de l’Homme… Monsieur X scrute ces affaires d’où émerge la figure d’un chasseur d’espions qui a dirigé pendant plusieurs années le contre-espionnage de la CIA : James Jésus Angleton. Celui que l’on nommait le « le fantôme gris » avait l’habitude de voir des espions partout. Pour le plus grand malheur de Youri Ivanovitch Nossenko, un officier du KGB. 

Il s’agit sans doute de l’aspect le plus délicat en matière d’espionnage : jusqu’où peut-on faire confiance à un transfuge ? Comment estimer sa sincérité ? Dans les années 1960 aux Etats -Unis, Anatoli Golitsine, officier du KGB passé à l’Ouest et choyé par le patron du contre-espionnage de la CIA, James Angleton, prévient qu’un nouveau transfuge, un faux, va être envoyé à l’Ouest par le KGB pour le discréditer. C’est ainsi que Youri Nossenko, déjà en contact avec la CIA, annonce son intention de passer à l’Ouest. Un véritable cauchemar l’attend.

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Ian Fleming, écrivain britannique et officier du renseignement naval, est l’auteur de la série de romans d'espionnage : James Bond. Ce héros existait-il vraiment ? Monsieur X nous raconte l’histoire d’un espion bien réel : Dusko Popov. Un agent double que Fleming a justement rencontré pendant la Seconde Guerre mondiale dans un hôtel de Lisbonne et dans un casino dont le décor ressemblait étrangement à celui de « Casino Royale ».  Il était l’un des espions les plus importants de la Seconde Guerre mondiale, mais quelle était son activité ?

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Photo d'archive du juge Renaud © BEP/LE PROGRES

Le 2 Novembre 1975, le cadavre recouvert d'un drap de l'écrivain et cinéaste italien Pier Paolo Pasolini  © MaxPPP

Fregate "La fayette" vendue a Taïwan. Photo d'archives datant de mars 1998 a Lorient (56) 

© PHOTOPQR/LE TELEGRAMME/Yves Guegan


Le juge Renaud Van Ruymbeke, chargé du dossier des Frégates de Taïwan, ici à la Cour d’appel de Rennes, en 2000 © WITT/SIPA

Gary Webb © Randy Pench/ZUMA Press/Corbis 

Otto Katz © Domaine public

Logo de la NSA ©  Brooks Kraft/Corbis

James Risen © AP Photo/The New York Times

 Edward Snowden © ZHANG FAN/LANDOV/MAXPPP

Le 2 juillet 1975, à Lyon, à trois heures du matin, le juge Renaud est tué par balle en pleine rue : c’est le premier assassinat d’un magistrat depuis la Libération. Le juge, dont le dossier le plus brûlant était celui du gang des Lyonnais, ne s’est-il pas fait tout simplement flinguer par de petits voyous désireux de monter en grade en répandant la terreur dans le milieu lyonnais ? Est-il question de financement de parti politique ou bien encore de l’implication du SAC, ce service d’ordre gaulliste dont la particularité était de servir de base arrière à bon nombre de malfrats ? Monsieur X revient sur cette enquête avortée. Ou sabotée.

Qu’y avait-il dans le chapitre disparu, sans doute volé, du roman de Pier Paolo Pasolini, "Pétrole" ? Est-ce pour éviter la publication d’un ouvrage accusateur que l’écrivain-cinéaste a été assassiné ? Cinéaste de la démesure et de la provocation, poète sulfureux et mystique, écrivain engagé et proche du parti communiste, homosexuel flamboyant… Pasolini s’était attiré de nombreuses haines. Le principal accusé du meurtre de Pasolini, Pino Pelosi, dit “Pino la Grenouille”, était-il seul ? Des témoins ont donné des détails très troublants...Monsieur X livre ici la version officielle mais aussi la version officieuse de la mort d’un des plus grands cinéastes italiens. 

Si dans le ténébreux dossier des frégates de Taïwan, on ne trouve nul attentat, il faut quand même souligner que ses divers développements ont causé directement ou indirectement la mort d’une demi-douzaine de personnes… C’est d’ailleurs par la relation des circonstances de l’une de ces morts très suspectes que Monsieur X a choisi de commencer ce nouvel entretien…

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Un demi-milliard d’euros de commissions et rétrocommissions, et une demi-douzaine de morts suspectes : voilà comment pourrait être résumée l’affaire des Frégates de Taïwan. Monsieur X revient  sur ce scandale d’Etat où il est acquis que des hommes politiques de notre pays ont bénéficié de ces fameuses rétrocommissions, c'est-à-dire de sommes d’abord versées à des intermédiaires étrangers, puis revenues, au moins en partie, clandestinement en France.

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Un journaliste, après une longue enquête, publie une série d’articles fracassants. Il dénonce un scandale : la compromission des services de renseignement de son pays avec des narco-trafiquants.  Mais bientôt, le journaliste est accusé par les plus grands médias d’avoir pris des libertés avec la vérité. Sa rédaction en chef qui l’avait d’abord soutenu avec enthousiasme le lâche peu à peu. Contraint à la démission, il sombre. Et il finit par se donner la mort. Pourtant, nous le savons aujourd’hui, ce journaliste n’avait rien inventé. 

Cet homme qui a vécu plusieurs vies, a d’abord été un enfant gâté dans sa Bohême natale. Puis dans l’Allemagne décadente de l’après-Première Guerre mondiale. Il a joué les play-boys avant de devenir un apprenti-espion à Moscou. On le retrouve ensuite  parcourant l’Europe en commis-voyageur de la Révolution et combattant antinazi. Agent secret en Angleterre, il fréquente plus tard le gratin d’Hollywood où il sème la bonne parole. Entre ombre et lumière , Otto Katz, acteur important et méconnu du dernier siècle, il a évidemment fasciné Monsieur X.

C’est une étrange coïncidence : un demi-siècle avant Edward Snowden, deux lanceurs d’alerte ont eux aussi publiquement dénoncé les méthodes d’espionnage de leur pays et en particulier celles de la NSA. Ils ont fini par se réfugier à Moscou, tout comme Snowden aujourd’hui. Et comme Snowden, ils ont été accusés d’être des traîtres par l’administration américaine. Monsieur X revient sur le destin de ces deux jeunes Américains qui ont agi par idéalisme et n’ont pas cherché à en obtenir un quelconque intérêt personnel…

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L’administration Obama a eu huit fois recours à l’Espionage Act pour poursuivre des journalistes ou des lanceurs d’alerte, alors que ses prédécesseurs ne l’avaient utilisé que trois fois en un siècle. S’agit-il d’une dérive ? Et bientôt, James Risen, un célèbre journaliste, prix Pulitzer, risque de connaître la prison pour avoir refusé devant la Justice de trahir ses sources… Monsieur X ouvre le dossier. Il revient sur les mésaventures récentes des whistleblowers, comme l’on appelle les lanceurs d’alertes. 

Edward Snowden, aujourd’hui réfugié à Moscou, a accusé la NSA d’espionner tout et tout le monde… Une intrusion dans la vie privée des gens mais aussi dans les communications les plus secrètes des gouvernements étrangers. Monsieur X s’intéresse à la NSA, cette structure longtemps restée mystérieuse qui semble être aujourd’hui la plus grande officine d’espionnage du monde. 

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Voilà dix-huit ans que Rendez-vous avec X revient sur des affaires politico-judiciaires et dévoile les dessous de la diplomatie parallèle et de l’espionnage, sous forme de dialogue entre Patrick Pesnot, ancien agent des services de renseignement, et Monsieur X, mystérieux informateur... Ce programme a été diffusé sur l’antenne de France Inter de 1997 à 2015, avec la contribution précieuse de Rebecca Denantes.

En juin 2015, l’émission devenue culte, signe son dernier épisode (avant l’été prochain ?). L’occasion de réouvrir, dès maintenant, quelques vieux dossiers : les dessous de la Guerre froide et ses enjeux industriels, des affaires d’espionnage souvent méconnues, des vieux dossiers non résolus autour de morts suspectes, ou encore les premiers grands lanceurs d’alerte. « Mais, n'allons pas trop vite. »

PROJET WEB

Margaux Duquesne (conception & rédaction)

Bérengère Capdequi : rédaction & ergonomie

Mariel Bluteau : graphisme & ergonomie


Merci à l’INA pour son aide.


Vous avez tout imaginé sur l’identité de Monsieur X et ses secrets de barbouze invétéré... Un acteur ? “C’est ça, je serais le dédoublement de la personnalité de Patrick Pesnot…”, répond-il, au micro de Sonia Devillers, qui l’a interviewé en juin 2015. Patrick Pesnot, ferait-il finalement les deux voix ? “Et mes informations, alors, elles ont pourtant été rarement démenties, répond Monsieur X. Comment voulez-vous qu’un seul journaliste centralise autant de dossiers ? Certains auditeurs ont même prétendu que j’étais porte-parole d’un réseau d’ancien du renseignement…  Je n’en dirais pas plus sur ce point. Il n’y a jamais eu une seule vérité”, conclut-il. Le mystère reste intact sur l’identité de Monsieur X. ​

BONUS 

La musique du générique à réécouter (Suite « Punta Del Este » tiré de la bande originale du film "L'armée des douze singes" de Terry Gilliam)